Nous commençons la visite de la ville par la cathédrale Santa Maria Assunta (Sainte Marie de l’Assomption) construite au 11e siècle et remaniée aux 16e et 19e siècles. Le portail de 1522, avec ses fresques et ses statues, évoque la vie de Marie: nativité (fresque au-dessus de l’entrée), l’annonciation (fresque à gauche), la présentation de Jésus au temple (fresque à droite), les apôtres et l’Assomption de Marie (groupe de personnages en terre cuite).
A l’intérieur, quelques belle fresques et dans une chapelle, un tableau en hommage à Saint Bernard. Sur celui-ci, Saint Bernard est vainqueur du diable qu’il tient par une chaîne. Le diable représente les dangers des Alpes pour les pèlerins: faim, mauvais temps, fatigue, bandits et parfois même la mort. Donc pour notre traversée des Alpes sans encombres, on dit merci qui? Merci Saint Bernard!
Les vestiges de l’époque romaine sont nombreux à Aoste, comme par exemple l’Arc d’Auguste, érigé en honneur de l’empereur Auguste en 25 av. J-C. Une croix a été placée en son centre afin de protéger la ville des inondations.
Nous nous promenons ensuite dans les rues de cette charmante ville, italienne certes mais où le français est bien présent, et tellement tranquille qu’on peut s’y promener en vélo sans encombres. Après les frimas du col et de la descente, nous apprécions le soleil et les 32°C et en profitons pour goûter nos premières glaces italiennes.